"Le Divin - appelons-le du nom le plus anonyme, le plus impersonnel qui soit, et qui se donne lui-même comme une non-dénomination, le Tao - ne peut avoir rien d'humain, mais il réside au cœur de l'homme, comme d'ailleurs de tout être. Reconnaître cela, c'est renverser radicalement les perspectives, et par là les données du problème. On avait : un Dieu extérieur à l'homme, mais qui en était une projection ; on a désormais : le Divin, non humain, mais au sein même de l'humain. Au cœur du moi, lequel est par nature hérédité, éducation, conditionné et impermanent, il existe quelque chose - ou quelqu'un - de non conditionné, de stable, de permanent, à quoi fait référence le mot Je.

Un aussi bouleversant changement de perspective ne peut naître de la réflexion, de la déduction, mais seulement d'un nouvel angle de la vision, comme si l'observateur s'était en quelque sorte déplacé par rapport au problème, c'est-à-dire par rapport à lui-même. Et c'est en effet ce qui, à notre insu, se passe en zazen."

Jacques Brosse "Satori - Dix ans d'expérience avec un Maître Zen"





Rappel :

La vacuité

Simplement Ceci

Illumination



Merci Mooji ! :-)